Pour valider votre apprentissage, vous avez besoin de trouver une entreprise d'accueil. Mais les employeurs peuvent appréhender cette formule particulière. Comment convaincre un employeur ? Notre astuce vous donne trois clés pour y parvenir !
1. Mettre en avant le bonus financier
Un apprenti, c'est un employé qui ne coûte pas cher à l'entreprise. Son salaire est faible et, en outre, l'entreprise bénéficie de divers bonus financiers.
Tout d'abord, elle bénéficie de la réduction générale des cotisations patronales (pour les salaires inférieurs à 1,6 SMIC).
Ensuite, elle peut prétendre à une aide de 6 000 € maximum pour les contrats d'apprentissage conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023 (décret n° 2022-1714 du 29 décembre 2022). Cette aide concerne les entreprises de moins de 250 salariés sans condition ou les entreprises de plus de 250 salariés à la condition qu'elles s'engagent à atteindre un seuil minimum de salariés en contrat d'insertion ou d'alternance.
Ce seuil est fixé à 5 % de contrats favorisant l'insertion professionnelle au 31 décembre 2024 ou à 3 % d'alternants au 31 décembre 2023.
L'aide couvre :
- 100 % du salaire d'un apprenti de moins de 18 ans ;
- 70 % du salaire d'un apprenti de 18 à 20 ans révolus ;
- 60 % du salaire d'un apprenti de 21 à 25 ans révolus ;
- près de 30 % du salaire d'un apprenti de 26 ans et plus.
Elle est versée mensuellement et automatiquement aux entreprises. Pour en bénéficier, l'employeur doit transmettre les contrats d'apprentissage conclus à l'Opérateur de Compétences (OPCO) dont il dépend.
S'agissant des salariés en contrat de professionnalisation, ils doivent avoir moins de 30 ans à la date de signature du contrat. Par ailleurs, pour les contrats de professionnalisation, l’aide est aussi ouverte pour la préparation d’un certificat de qualification professionnelle et pour les contrats de professionnalisation expérimentaux prévus par la loi Avenir professionnel (article 28 de la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018).
Bon à savoir : les contrats de professionnalisation expérimentaux sont prolongés jusqu'au 28 décembre 2023 (loi n° 2020-1577 du 14 décembre 2020).
Voilà qui pourrait convaincre une entreprise qui a besoin d'embaucher mais qui a un budget serré !
2. Rappeler que le jeune est formé aux méthodes de l'entreprise
Prendre un apprenti, c'est une opportunité en or pour former un jeune aux méthodes de son entreprise :
- Le jeune est en effet malléable et motivé.
- Il apprendra les techniques comme son entreprise souhaite qu'il les apprenne.
C'est un processus très intéressant quand on souhaite recruter à terme, car cela fait gagner du temps sur la formation ultérieure d'un éventuel salarié.
3. Présenter un nouveau regard grâce à l'apprentissage
L'employeur trouvera 2 contre-arguments principaux auxquels on peut avancer les réponses suivantes.
Le temps de formation empiète sur le temps de travail
Certes, un jeune en apprentissage passe du temps en formation (de 30 à 50 % de son temps) et ce sont des moments qu'il ne consacre pas à l'entreprise.
Toutefois, cette formation lui permettra :
- d'apprendre de nouvelles techniques qu'il pourra soumettre à l'entreprise pour les tester et les partager ;
- d'être un travailleur plus efficace.
À long terme, c'est un pari gagnant. De plus, le bas salaire justifie les absences.
Manque d'expérience
Le manque d'expérience est souvent montré du doigt par les patrons. Toutefois, là encore le bas salaire peut encourager à passer outre.
De plus, la perspective d'avoir un regard neuf et pas encore formaté par des années d'exercice apportera certainement une valeur ajoutée à la candidature du jeune en apprentissage.
Approfondissez la question en consultant nos contenus complémentaires :
- Lisez notre page dédiée à l'apprentissage.
- Renseignez-vous sur le contrat d'apprentissage.
- On vous demandera sûrement vos relevés de notes pour les inscriptions. Voici un modèle de lettre de demande d’envoi du relevé de notes du baccalauréat.